La première mention connue de Sonvilier -sous le nom de Sunvilier- apparaît dans un acte du 13 juillet 1298, lorsque Simon de Courtelary, chevalier, donne la moitié de ses biens situés sur le territoire de Sonvilier à Henri, Richard et Simon, tous trois fils de Guillaume d’Erguël et chanoines du Chapitre de Saint-Imier. Les Sieurs d’Arguël vinrent des environs de Besançon pour devenir des Sires d’Erguël. Les gens d’armes du Prince-Evêque de Bâle y logèrent.

Les aspirations des habitants du Vallon penchèrent en faveur d’une part, du rêve d’un canton de la Suze centré sur Bienne et de l’autre d’un canton d’Erguël, basé à Courtelary.
Le congrès de Vienne balaya ces chimères et tout le Jura épiscopal, y compris Sonvilier, devint bernois.

La prospérité s’affirma au XIXe siècle. Le nombre d’habitants fut nettement plus élevé qu’actuellement. Il y a encore 150 ans, la question se posait de savoir quelle serait la métropole horlogère de la contrée : Saint-Imier, Sonvilier, Moutier ou même Bienne ?

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